Instaurons une tarification progressive de l’eau pour encourager l’éco-responsabilité et une sobriété heureuse: payer moins, quand on consomme moins !

 

Pour  résoudre l’équation posée par Nicolas Hulot entre la ‘fin du mois’ et la ‘fin du monde’, instaurons la mise en place de tarifications progressives. Nous devons changer de modèle et arrêter de vouloir toujours consommer plus. La sobriété heureuse commence par payer moins cher quand on consomme moins, pour encourager la maîtrise des dépenses et de production. C’est l’inverse du système consumériste et productiviste actuel.

En terme de consommation d’eau il faut différencier la consommation d’eau vitale (20L), la consommation décente (50L), la consommation de confort à partir de 100L. En France la consommation varie généralement prou els ménages de 130 à 160 avec une moyenne de 137L, à Menton.

L’eau, cet or du XXIème siècle[1], est précieuse ; il faut la préserver. On ne peut pas payer l’eau qu’on utilise par confort au même prix que l’eau vitale. Ainsi, l’eau vitale doit être gratuite. Celui qui souhaite arroser un gazon anglais sous notre climat méditerranéen aride doit payer le plein tarif. Par contre, l’eau décente, qu’on utilise pour l’hygiène ou la nourriture, est trop chère pour enrichir des concessionnaires privés. De la même manière, l’eau utilisée par un golf ne saurait être au même tarif que l’eau des cantines scolaires. Ainsi il pourrait être décidé de rendre gratuite l’eau vitale ou décente.

Afin de remédier à cette inégalité sociale, nous devons mettre en œuvre une tarification progressive simple : moins vous consommez, moins le prix du litre est cher. On commence à 0€ pour les usages écoresponsables vitaux. Ainsi, celles et ceux qui préfèrent une rapide douche écoresponsable à un bain dispendieux seront privilégié.es. C’est une excellente manière d’encourager chacun·e à réduire sa consommation.

Cette tarification progressive de l’eau ne coûte rien à la collectivité, en demandant à notre concessionnaire, en attendant le passage en régie, de proposer des modalités de progressivité. Cette réduction doit également permettre de favoriser les résidents principaux avec un abonnement gratuit.

Accompagnons les ménages et les entreprises à réduire leur consommation d’eau en subventionnant la réutilisation et la récupération.  De nombreux systèmes existent déjà et on ne manque pas d’ingéniosité pour en créer de nouveaux : récolter l’eau pluviale pour arroser les plantes ou laver le sol des terrasses, utiliser des équipements moins consommateurs d’eau, avoir des plantations adaptées à notre climat, mettre en place une pédagogie de la sobriété : par exemple, apprendre des techniques pour utiliser moins d’eau pour faire la vaisselle, arroser intelligemment ses plantes en fonction de leurs besoins…

Restaurons un réseau secondaire d’eau non potable.

[1] En référence à René Dumont, premier écologiste candidat, avec son verre d’eau, à l’élection présidentielle de 1974.

Version du 06 mars 2020: Ce texte est participatif. Il évolue continuellement avec les propositions de chacun·e.

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