Pause de la première pierre du magasin IKEA

Le 26 octobre, pour l’événement de pose de la première pierre de Ikea à Nice,
un barnum, une sécurité rapprochée, à pied, en auto et à cheval, des petits fours et du Champagne…
un président suédois, un grand patron de Bouygues, l’architecte Willemotte, le maire, beaucoup de soutiens au maire et … quelques irréductibles opposants, représentants de Capre06, Terre Bleue, PC, Ensemble, EELV, En Toute Franchise…

  • Extrait de l’article de Nice-matin

Des élus et de simples citoyens

L’écologiste Juliette Chesnel-Leroux, conseillère municipale d’opposition, était présente afin de dénoncer « le manque de cohérence de ce projet immobilier dans une portion de la plaine du Var qui devrait conserver sa vocation agricole. On ne distingue pas une vraie vision d’aménagement. »


Juliette Chesnel-Leroux et Bruno Della Sudda. Photo Franck Fernandes

Conseiller municipal Les Alternatifs jusqu’en 2008, Bruno Della Sudda était également sur place: « Ikea est ici un élément négatif. Nous avions voté contre l’Opération d’intérêt national porteuse du bétonnage de la Plaine du Var, de l’absence de concertation citoyenne et démocratique. Et on assiste bien au grignotage des terres fertiles et à l’échec de la dynamique économique promise. Ce type d’aménagement est absurde dans le contexte écologique et en raison de la crise climatique. »

Présidente de l’association CAPRE06 (porteuse d’un recours contre le transfert du MIN à La Gaude), Sylvie Bonaldi pointait encore « les parkings du futur Ikéa sont aussi des zones d’expansion donc inondables en cas de crue. »

Des militants écologistes réunis au sein d’un mouvement citoyen, une vingtaine de personnes, ont également manifesté. Leur groupe dénonçait « la trop forte pression immobilière, la réduction des terres agricoles. »

Plusieurs membres d’un collectif de défense des terres agricoles de l’ouest niçois, « SOS terres fertiles », étaient également présents. Via un communiqué de presse, ils ont justifié leur opposition: « Ce futur Ikea est le symbole des choix de bétonisation des terres très fertiles de la plaine du Var, qui ont nourri notre territoire pendant des siècles. »

« Présentée comme un projet écologique valorisant pour les terres, l’Opération d’intérêt national (OIN) de la plaine du Var s’avère au terme de dix ans n’être qu’une vaste opération d’enfumage: toujours plus de bétonisation et de grandes surfaces », blâme encore le collectif, qui « exige » un « Grenelle environnement pour l’aménagement de la plaine du Var » ainsi qu’une « étude de l’impact environnemental global » de l’ensemble des projets sur le périmètre de l’OIN.

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